Pays-Bas. Mouvements sociaux sur les marchés aux cadrans
FloraHolland a dû faire face à une grève après un désaccord sur le plan de restructuration.
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Mis en place au mois d'octobre 2013 pour faire face aux évolutions de la conjoncture, le plan de restructuration « kompass » prévoit la fermeture du cadran de Bleiswijk et la réduction de certains services, dont le contrôle qualité. Il se traduit par deux cents licenciements, soit 5 % des effectifs. Mais les syndicats sont en désaccord avec la direction des marchés sur le nombre de suppressions de postes et les conditions de licenciement, notamment le montant des indemnités.
Assurer la viabilité du marché
Une grève a donc été lancée le jeudi 6 février dernier. Le directeur de la coopérative FloraHolland, Rens Buchwaldt, jugeait cette action, avant même qu'elle débute, irresponsable. « À cette période, les acteurs réalisent une part considérable de leur revenu annuel », indique-t-il. « Je suis conscient que ces changements organisationnels peuvent avoir des conséquences personnelles majeures pour nos employés. Nous prenons ces décisions afin d'assurer la viabilité future de Flora-Holland pour nos équipes, pour les producteurs et pour les commerçants. »
Les syndicats ont organisé des regroupements aux entrées des marchés, ainsi qu'une manifestation pour exprimer leur désaccord, et ils s'étaient engagés à ne pas bloquer le processus de vente ni s'opposer aux employés non-grévistes.
Alors que la Saint-Valentin approchait, FloraHolland a tout fait pour assurer la vente et l'acheminement logistique des végétaux avec le minimum de perturbations. La coopérative a tenu informé l'ensemble des opérateurs du marché de l'évolution des événements en temps réel, jusqu'à quatre fois par jour quand le déroulement des opérations le justifiait, via un site internet.
Un accord « de la Saint-Valentin », signé mercredi 12 février, a mis fin au mouvement. La grève aura duré quatre jours et provoqué des retards dans le processus de vente. Cependant, l'engagement des employés non grévistes a permis de mettre en vente et de livrer la totalité des volumes.
Un tel mouvement, rare aux Pays-Bas, témoigne des tensions liées aux difficultés économiques actuelles de la filière horticole.
Marie-Françoise Petitjean (traduction d'après Floraculture international, communiqués et contact FloraHolland)
Retrouvez le suivi des événements sur le site www.floraholland.com/unionactions
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